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 Notre métier, notre savoir-faire



Aide au diagnostic, à la compréhension et/ou à l’intervention :

Notre principale approche s’inscrit dans le champ de l’Archéométrie : discipline scientifique mettant en œuvre des méthodes physiques ou chimiques pour l’étude des matériaux archéologiques, et par extension pour l’étude des matériaux du patrimoine.

Elle permet une recherche et une mise en oeuvre des méthodes d’analyse les plus adaptées à une problématique, tout en prenant en compte la pertinence, la précision et les limites de ces méthodes. Elle est menée dans le souci de répondre au mieux aux attentes des commanditaires, d’aider le professionnel dans ses diagnostics, ou encore dans ses choix de protocole d’intervention (cas des restaurateurs du patrimoine).

Caractérisation et microanalyse des matériaux anciens et modernes :

Au départ basé sur une expérience approfondie dans la caractérisation des archéomatériaux et géomatériaux par méthodes physico-chimiques, notre savoir-faire englobe aujourd’hui l’analyse des matériaux anciens et modernes, naturels et artificiels : de la simple identification d’un matériau à la caractérisation et l’analyse des microtexture, nature et degré d’interaction des phases constituantes.

Altération et vieillissement :

Dans le cadre de l’étude de l’impact de l’environnement sur les matériaux et leur durabilité, ou encore de leur vieillissement dans un environnement donné, notre expérience nous permet d’étudier de manière approfondie les phénomènes d’altération rencontrés : notamment les altérations mécaniques (fissurations, fracturations, décollements, arrachements) et les mécanismes d’altération physico-chimiques (dissolutions, formation des sels et des efflorescences salines).

Par ailleurs, plusieurs années de recherche menées sur les problèmes de conservation des vitraux au sein des Monuments Historiques nous permettent aujourd’hui de faire valoir une expérience concrète acquise dans le domaine, en particulier sur l’étude de la dégradation des matériaux vitreux.

Microorganismes et bioaltération :

Vingt années d’expérience de l’étude des microtextures des matériaux nous permettent aujourd’hui de proposer une approche originale et innovante pour l’étude de la bioaltération, grâce à la microscopie électronique à balayage MEB (non classiquement utilisée en microbiologie).

Par la mise en œuvre de cette méthode suivant des conditions expérimentales spécifiques, il est possible d’observer le développement et le comportement des microorganismes dans les parties contaminées, d’évaluer les effets d’une contamination et son impact sur les matériaux, et ainsi obtenir des informations à la fois sur le métabolisme de ces organismes et sur les déséquilibres d'un milieu de conservation.

Authentification, datation et falsifications :

L’étude des phénomènes naturels ou au contraire artificiels d’altération des matériaux nous a amenés à rechercher et à identifier des marqueurs ou traces de vieillissement artificiel des surfaces (cas des sculptures en pierre ou en métal par exemple). Cette démarche particulière passe par l’analyse du matériau constitutif d’un objet, du degré et de la nature des altérations, des dépôts superficiels, et par l’étude des traces d’outil. Dans le cas des peintures de chevalet, la seule analyse des pigments peut permettre d'estimer l'ancienneté d'une oeuvre (l'identification dans les parties originales de l'oeuvre d'un pigment utilisé à partir du XIXe s. conduit à réfuter l'attribution de celle-ci à un artiste des périodes antérieures).

De manière générale, l'expertise scientifique de plus en plus sollicitée aujourd'hui et que nous offrons se veut complémentaire des expertises classiques, et permet de contribuer à l'authentification des objets d'art.

Par extension, les méthodes d’observation et d’analyse que nous utilisons depuis plusieurs années permettent de proposer une étude des fraudes et falsifications.