Prestation BIOALTERATION : Etude des contaminations par les microorganismes
LAMOA Expertise propose une approche originale et atypique de la bioaltération par la mise en œuvre de méthodes d’analyse non classiquement utilisées en microbiologie.
Afin d’identifier les espèces responsables de la bioaltération, et plus exactement de déterminer les structures biologiques viables (actives et susceptibles de se multiplier), les microbiologistes procèdent le plus souvent par prélèvements de biofilms et mise en culture au moyen de milieux nutritifs appropriés. Après cette phase de culture, une identification des espèces par comparaison avec un référentiel est menée sur lame mince au microscope optique en lumière transmise. D’autres méthodes consistent à faire appel à la biologie moléculaire (séquençages ADN), mais le plus souvent sans distinction entre les souches de microorganismes à la fois viables et virulentes et celles qui ne le sont plus car déjà mortes depuis longtemps (contaminations anciennes).
Cependant afin d’évaluer les effets d’une contamination et son impact sur les matériaux en situation, et ainsi obtenir des informations sur les déséquilibres d’un milieu de conservation, peu de méthodes sont mises en œuvre encore aujourd’hui. Notre expérience passée des phénomènes d’altération d’origine biogénique nous a amenés à développer l’application de la microscopie électronique à balayage (MEB), suivant des conditions expérimentales spécifiques permettant d’observer l’interaction que ces organismes peuvent avoir avec le support, et donc avec le matériau qu’ils investissent.
Par cette approche particulière, nous sommes en mesure d’étudier leur comportement et d’identifier la présence de mycéliums, lichens, bactéries, insectes par une étude de surface et/ou en section d’un prélèvement du matériau contaminé. Et bien qu’il soit difficile d’établir un référentiel de ces microorganismes par cette méthode d’analyse, il est possible d’identifier au MEB des formes évolutives bien caractéristiques de ces organismes, comme d’étudier dans leur milieu (« in vivo » par extension) leur impact sur la conservation des matériaux au moment des prélèvements, de caractériser par l’observation la déstructuration des matériaux, ou encore leur impact sur les changements de coloration ou la formation des taches de type foxing par exemple.
Mais avant tout la microscopie électronique peut nous permettre d’évaluer de manière assez pertinente le degré de contamination d’un échantillonnage, le type de dégradation généré, et de savoir si ces organismes sont actifs et en voie de développement (ex : émission de métabolites, phases de sporulation, etc…) en raison de conditions environnementales favorables, ou au contraire s’il s’agit d’une contamination ancienne, ou ralentie. Cette spécialité novatrice, qui est celle de LAMOA Expertise depuis plus d’une dizaine d’années aujourd’hui, se veut complémentaire de l’approche microbiologique classique et rencontre un franc succès auprès des professionnels de la restauration.
Cependant afin d’évaluer les effets d’une contamination et son impact sur les matériaux en situation, et ainsi obtenir des informations sur les déséquilibres d’un milieu de conservation, peu de méthodes sont mises en œuvre encore aujourd’hui. Notre expérience passée des phénomènes d’altération d’origine biogénique nous a amenés à développer l’application de la microscopie électronique à balayage (MEB), suivant des conditions expérimentales spécifiques permettant d’observer l’interaction que ces organismes peuvent avoir avec le support, et donc avec le matériau qu’ils investissent.
Par cette approche particulière, nous sommes en mesure d’étudier leur comportement et d’identifier la présence de mycéliums, lichens, bactéries, insectes par une étude de surface et/ou en section d’un prélèvement du matériau contaminé. Et bien qu’il soit difficile d’établir un référentiel de ces microorganismes par cette méthode d’analyse, il est possible d’identifier au MEB des formes évolutives bien caractéristiques de ces organismes, comme d’étudier dans leur milieu (« in vivo » par extension) leur impact sur la conservation des matériaux au moment des prélèvements, de caractériser par l’observation la déstructuration des matériaux, ou encore leur impact sur les changements de coloration ou la formation des taches de type foxing par exemple.
Mais avant tout la microscopie électronique peut nous permettre d’évaluer de manière assez pertinente le degré de contamination d’un échantillonnage, le type de dégradation généré, et de savoir si ces organismes sont actifs et en voie de développement (ex : émission de métabolites, phases de sporulation, etc…) en raison de conditions environnementales favorables, ou au contraire s’il s’agit d’une contamination ancienne, ou ralentie. Cette spécialité novatrice, qui est celle de LAMOA Expertise depuis plus d’une dizaine d’années aujourd’hui, se veut complémentaire de l’approche microbiologique classique et rencontre un franc succès auprès des professionnels de la restauration.